YAABA
Burkina Faso
1988
Comédie dramatique
1h30
date de sortie en France : 28 septembre 1989
Prix FIPRESCI au festival de Cannes
Prix d'or au Festival international du film de Tokyo
avec
Noufou OUEDRAOGO (Bila)
Roukietou BARRY (Nopoko)
le sujet
Bila, un jeune garçon de 10 ans et sa cousine Nopoko vivent heureux dans leur village sahélien.
Un jour, ils croisent Sana, une vieille qui vie en marge du village, car elle est rejetée par les autres villageois qui la traitent de sorcière. Cependant, Bila se prend d'affection pour la vielle femme qu'il appelle "Yaaba".
Pendant ce temps, la vie s'écoule au village avec son lot de joies et de peines, jusqu'au jour où Nopoko attrape le tétanos. Son état ne fait qu'empirer, et personne ne peut la soigner.
Personne sauf peut être Sana.
le réalisateur
Idrissa OUEDRAGO est né le 21 janvier 1954 en Haute-Volta, actuel Burkina Faso.
Il a grandi dans un village proche de la ville de Ouahigouya. Il garde un attachement profond à ces lieux au point de toujours tourner ses films (aux décors africains) dans cette région.
Après des études d'anglais à l'université en 1977, Idrissa s'inscrit à l'Institut africain d'études cinématographiques de Ouagadougou. En 1981, il sort major de sa promotion.
Pour produire son film de fin d'études, Idrissa crée la société de production Les Films de l'Avenir. Son film obtient le prix du meilleur court-métrage, au Festival Panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou.
La même année, il devient fonctionnaire à la Direction de la Production Cinématographique du Burkina Faso, où il réalise plusieurs courts-métrages documentaires.
Idrissa part ensuite suivre un stage à Moscou, et séjourne à Kiev quelques temps. Puis il va en France suivre les cours de la Femis et à la Sorbonne. Il obtient un DEA de cinéma en 1985.
En 1986, il réalise son premier long-métrage.
Suivent Yaaba (photo),
et Tilaï (1990) qui remporte le Grand Prix du Jury à Cannes, le Prix du meilleur long métrage au premier Festival du cinéma africain de Milan en 1991, et L'Étalon de Yennenga.
A la même période Idrissa développe sa société de production, qui devient Les Films de la Plaine.
Le Cri du cœur,
tourné en 1994, obtient, l'année suivante, le Prix du public lors du festival du cinéma africain de Milan.
En 2002, il a participé au film de réflexion collective 11'09"01 - September 11 sur les attentats terroristes de New York en septembre 2001.
Idrissa est aujourd'hui
Commandeur de l'Ordre National burkinabè
et Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres françaises.
les enfants
Les deux jeunes acteurs sont originaires de la région de Ouahigouya, au Burkina Faso.
les commentaires
Le film est un rite initiatique, celui du passage à l'âge adulte pour Bila. Il doit tour à tour faire face au rejet, à l'ignorance, faire preuve de courage, de fidélité, et affronter la mort d'un proche.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 80 autres membres