WADJDA
وجدة
Arabie Saoudite
2012
drame
1h38
date de sortie en France : 6 février 2013
Festival de Sidney
Festival de Tribeca
Festival de Palm Springs
Prix du public au festival de Los Angeles
Prix du meilleur premier film au festival de Vancouver
Alliance of Women Film Journalists Award de la réussite d'une femme dans l'industrie du cinéma, malgré les défis et les limitations posés par la place des femmes dans la culture (Haifaa al-Mansour)
National Board of Rewiew Award de la meilleure liberté d'expression
Women Film Critics Circle Award du meilleur film étranger à propos des femmes
Grand Prix au festival du film de femmes de Salé
avec
Waad MOHAMMMED (Wadjda)
Abdullrahman Al GOHANI (Abdallah)
et Reem ABDULLAH (la mère de Wadjda) Sultan AL ASSAF (le père de Wadjda)
le sujet
Wadjda est une jeune fille saoudienne de douze ans. Elle vient d'un milieu conservateur.
Cependant, elle écoute de la musique rock, porte des Converse et des jeans.
Mais un jour, sa vie change alors qu'elle aperçoit un vélo. Malgré l'interdiction faite aux femmes d'en avoir un, elle s'inscrit au concours de récitations coraniques de son école. Elle espère gagner le premier prix, et avoir ainsi le montant tant espéré pour s'acheter le vélo, et faire la course avec son ami Abdallah.
le réalisateur
Haifaa AL-MANSOUR est née en 1974, au sein d'une famille libérale. Son père est poète et consultant juridique. Elle est la huitième d'une famille de douze enfants (cinq garçons, sept filles).
Ses parents la laissent partir étudier la littérature comparée, à l'université américaine du Caire en Égypte, où elle décroche une licence d'art.
Haifaa retourne en Arabie Saoudite et, de 2000 à 2008, elle enseigne l'arabe et l'anglais dans une compagnie pétrolière.
Affectée au département communication de l'entre-prise, elle y découvre la production audiovisuelle et s'en passionne. Elle réalise trois courts-métrages entre 2004 et 2005 :
Who?,
The Bitter Journey,
et The Only Way Out.
En 2005, munie d'une caméra DV, elle tourne discrètement avec sa sœur un documentaire,
Women Without Shadows (Femmes sans ombre), qui est ensuite sélectionné au festival d'Abou Dabi.
Le film crée la polémique, car un religieux y affirme devant la caméra que l'islam n'oblige pas les femmes à se voiler.
Haifaa rencontre son mari, un diplomate américain, lors de la diffusion de son documentaire à l'ambassade américaine.
Installée à Sydney où son mari est en poste, elle obtient un Master en direction cinématographique.
Première femme à tourner dans son pays, où le cinéma est proscrit, Haifaa réalise son premier long métrage en 2012.
Le tournage se déroulant dans les rues de Riyad, la réalisatrice s'est souvent dissimulée dans un van, d'où elle a dirigé le tournage à l'aide d'un talkie-walkie. Il aurait été mal vu de voir une femme diriger une équipe composée d'hommes.
Le prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud coproduit le film.
En 2013, lors de la Mostra de Venise, Haifaa est présidente du jury du Prix Luigi De Laurentis.
En 2015, lors du Festival de Cannes elle fait partie du jury Un certain regard, sous la présidence d'Isabella Rossellini.
Lors du Festival du film de Sundance, elle fait partie d'un des jurys.
Elle s'installe à Los Angeles avec son mari et leurs deux enfants, Adam et Hailey.
les enfants
Waad MOHAMMED est née le 9 mai 1999 à Riyad.
Issue d'une famille libérale, elle a poursuivit sa scolarité dans une école privée.
Il s'agit de son seul film, tout comme Abdullraham Al GOHANI.
les commentaires
Il s'agit du premier long métrage officiel produit par l'Arabie saoudite, et surtout par une femme saoudienne.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 80 autres membres