LES ENFANTS DU CINOCHE

LES ENFANTS DU CINOCHE

LA COMMUNALE

0_f7700_dabb1286_orig.jpgFrance

1964
comédie
1h25
N&B
date de sortie : 8 octobre 1965

avec
Didier HAUDEPIN (Pierre)
et Robert DHERY (L'instituteur) Colette BROSSET (L'insti-tutrice) Yves ROBERT (Oncle Henri)

 

le sujet

0_11928c_9d7ce819_orig.jpg
Un petit village de Lorraine vers 1935.

Un père de famille, instituteur, achète une automobile Peugeot 301. Un événement pour l'époque.
L'homme a des scrupules à se faire voir comme un parvenu, à cause de cet achat.
0_1192b2_9856d808_orig.jpgSon frère, l'oncle Henri, est plus excentrique et le pousse à assumer la modernité. Ils s'exercent ensemble à sa conduite.
0_1192a8_a810044e_orig.jpg
Prenant de l'assurance, l'instituteur décide d'emmener sa classe en promenade pédagogique à bord du véhicule, mais l'équipée ne se passe pas comme prévu.

0_119290_1e327abe_orig.jpg
Un peu perturbé par tous ces évènements, Pierre, le fils de l'instituteur, échoue à l'examen du certificat d'études primaires.

 

le réalisateur


Jean L'HOTE est né le
à Mignéville, en Lorraine.

Après le Lycée Henri Poincaré, il étudie l’art et l’archéologie à l’Université de Nancy.
Il participe à de nombreux mouvements culturels dont la revue Esquisse, le groupe Primevère, le Ciné-Club et le mouvement France-Amérique.
En novembre 1948, Jean gagne le concours de l’IDHEC (Institut des Hautes Etudes Cinématographiques), et monte à Paris pour faire des documentaires sur le quotidien des Français.
Produits par son ami lorrain Paul Claudon, il commence à réaliser ses premiers courts-métrages, pour lesquels collaborent ses amis Pierre Etaix et Pierre Tchernia.

En 1950, en pleine crise du cinéma français, Jean entre comme stagiaire à la télévision naissante. Il collabore avec
Georges Rouquier,
Blaise Cendrars,
Hubert Knapp
et son ami nancéien Jean-Marie Drot.

Jean est un des pionniers du direct. C’est d'ailleurs une erreur, pendant un de ces directs, qui le fera limoger pendant un temps.

Il profite de ces vacances forcées pour écrire un roman à partir de ses souvenirs d’enfance
(La Communale)
et réaliser, avec Charles Prost, des films en caméra cachée.

Le livre, qui connaît un beau succès, et les courts-métrages le font repérer par Jacques Tati, qui reconnaît en lui un observateur talentueux.

Tati lui confie la coécriture du film
Mon oncle.
L’expérience du travail avec Jacques Tati, et le succès du film, permettent à Jean de travailler dans les années qui suivent avec
Roberto Rossellini
et Helmut Kautner.

De retour à la télévision, il réalise des sujets,  pour la plupart des émissions d’alors, dont la prestigieuse Cinq colonnes à la Une
et l’émission dominicale
Présence protestante,
où il se fera des amitiés solides.

C’est le conteur Jean-Pierre Chabrol qui permet à Jean de signer sa première fiction, à la télévision.
Il réalisera encore 17 téléfilms et une vingtaine de documentaires.

Il écrira six livres édités, de nombreux projets non publiés dont
Souvenirs de Tati (1974),
des pièces de théâtre.

Jean meurt le 28 avril 1985, quelques semaines avant de recevoir le 7 d'or du meilleur scénario pour sa dernière fiction :
Le Diable dans le bénitier.

 

 0_11929a_c4bddaa6_orig.jpg

 

les enfants

0_119296_96911e99_orig.jpg
Pour la biofilmographie de Didier HAUDEPIN, se connecter à ce lien.

 

les commentaires

 

Le scénario est de Jean L'Hôte, adaptation de son roman éponyme.

 

Jacques Duphilo,
Jacques Legras,

Tsilla Chelton,
Pierre Tornade
et Philippe Castelli
font une apparition dans le film.

 

 

Le film marque la rencontre de l'équipe des Branquignols et d'Yves Robert, acteur et coproducteur du film.

 

Le tournage a eu lieu à Boutigny-sur-Opton, en Eure-et-Loir.

 
La Communale est aussi le titre d'une chanson de Pierre Perret.

 



07/02/2019
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 80 autres membres