LA CITE ROSE
1h37
date de sortie : 27 mars 2013
Festival de Sarlat (hors compétition)
Prix La Bottega Digitale au Festival du film de Giffoni
Prix du Meilleur Film au Festival International du Film de Gijon
ECFA Award de l'International Film Festival for Children and Young Audience
Grand Prix du FEMI au Festival Régional et International du Cinéma de Guadeloupe
avec
Diabate ABDOULAY-AZIZE (Mitraillette)
Anaïs BEGUE (Océane)
et Ibrahim KOMA (Djibril Khomassi) Idrissa DIABATE (Isma Khomassi) Ismael OUAZZANI (La Crête) Juliette LAMBOLEY (Lola) David RIBEIRO (Narcisse) Patrick KODJO TOPOU (Emile)
le sujet
Mitraillette est âgé de douze ans, et vit dans une cité appelée la Cité rose, à laquelle il attache beaucoup d'importance.
Il est fidèle à sa famille et rêve de sortir avec Océane, la plus belle fille de son collège.
Son destin se retrouve lié à celui d'Isma, son cousin, seize ans, qui admire un truand du quartier Narcisse et se met à travailler pour lui.
Son destin est aussi lié à celui de Djibril, son cousin, vingt-deux ans, qui rêve de devenir avocat.
le réalisateur
Premier film réalisé par Julien Abraham.
Natif d'Enghien-les-Bains (95) où il est né en 1976, il est le cadet d’une famille de trois enfants plutôt modeste et bourgeoise. Il connaît une enfance heureuse dans une banlieue sûre et agréable.
Élève relativement dissipé, Julien échappe au passage en lycée professionnel en 4e, grâce à l’intervention de son père. « C’est un truc que je retrouve aujourd’hui et dont je discute avec les jeunes : faire en sorte qu’ils ne se fassent pas imposer un choix».
Après un bac ES, Julien ne sait pas quoi faire et s’engage dans des études de Gestion et Economie à La Sorbonne, pour échapper à Épinay-sur-Seine (93) où il n’y avait pas vraiment de vie universitaire.
Lui qui vit aujourd’hui entre Saint-Ouen et Amsterdam reconnaît avoir trouvé sa voie « très tard, à 23 ans, quand j’ai commencé à me dire ”ohlala, où est ce que je vais ?” ».
Après une rencontre avec des Sahraouis du Maroc, Julien ressent le désir « de ne pas aller derrière un bureau mais de rencontrer l’autre par l’intermédiaire de la musique ».
Avec son frère Thibault – coproducteur de La cité Rose – et deux amis, il monte un projet de documentaire qui les mène de l’Afrique à l’Asie en passant par l’Amérique du Sud.
Julien galère beaucoup, cumule les petits boulots et profite d’un billet pour l’Argentine pour s’installer à Buenos Aires. Il vivote pendant un an puis revient en 2005 avec un regard amélioré sur la France.
Inspiré par la série brésilienne La cité des hommes (préquelle du film La cité de Dieu), il se dit qu’il serait bien d’avoir une vision plus juste des quartiers.
Alors Julien filme la banlieue au soleil, souriante, à travers les yeux des enfants, pour que les jeunes puissent avoir des héros de cinéma auxquels ils puissent s’identifier, autres que Tony Montana dans Scarface.
Après cinq ans de travail, à 37 ans, il sort La cité rose, son premier long-métrage de fiction.
les enfants
La cité rose est le premier film de Diabaté ABDOU- LAYE-AZIZE.
Par la suite, il joue dans Adama
et Maman(s), les deux en 2015.
Anaïs BEGUE interprète une préadolescente de 12 ans, mais en avait quinze au moment du tournage.
Inscrite dans une agence photo, elle n'avait jamais envisagé jouer dans un film.
La cité rose est sa première expérience.
Pour la biofilmographie d'Ibrahim KOMA, se connecter à ce lien.
les commentaires
La Cité rose était à l'origine un projet de série de treize épisodes de vingt-six minutes.
Un pilote a été tourné lors de l'été 2008. Les acteurs ont conservé leur rôle dans la version long-métrage.
Le film a été tourné durant l'été 2011, à Pierrefitte-sur-Seine, à Sarcelles, à Bobigny, à Soisy-sous-Montmorency, à Stains et à Paris.
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