LES ENFANTS DU CINOCHE

LES ENFANTS DU CINOCHE

LA CITE DES ENFANTS PERDUS

France
1994
Fantastique
1h52
date de sortie : 17 mai 1995

 

César du meilleur décor (Jean Rabasse)
Nommé au César des meilleurs costumes
(Jean-Paul Gaultier)

Nommé au César de la meilleure photographie
(Darius Khondji)

Nommé au César de la meilleure musique
(Angelo Badalamenti)
Sélection officielle au festival de Cannes

 

avec
Judith VITTET (Miette)
Briac BARTHELEMY (Bouteille)
Alexis PIVOT (Têtard)
Pierre-Quentin FAESCH (Pipo)
Léo RUBION (Jeannot)

Joseph LUCIEN (Denrée)
et Ron PERLMAN (One) Daniel EMILFORK (Krank) Dominique PINON (Les clones)

 

le sujet


Sur une plate-forme en mer, perdue dans le brouillard, au-delà d’un champ de mines, vit  le vieux Krank. Privé de la faculté de rêver, il fait enlever les enfants perdus de la cité portuaire, afin de leur voler leurs rêves.

Parmi eux : Denrée, «petit frère» adoptif de One, saltimbanque à gros bras, qui est déterminé à le retrouver coûte que coûte.

 

le réalisateur

Marc CARO, également acteur et scénariste, naît le 2 avril 1956 à Nantes.
Durant les années 1970, il publie des ban-des dessinées dans
Métal hurlant,
Fluide glacial,
Charlie Mensuel
ou L'Écho des savanes.

En 1974, Marc rencontre Jean-Pierre Jeunet, au Festival international du film d'animation d'Annecy, avec qui il réalisera de nombreux courts, un clip et des longs métrages
(dont Delicatessen).
Il aide, durant les années 1990, à la direction artistique de certains films,
fait l'acteur,
réalise des pubs et quelques courts-métrages.
En 2008, Marc réalise son premier long-métrage en solo,

Dante 01

avec Lambert Wilson.

Puis, en 2011, un documentaire sur la technologie au Japon intitulé
Astroboy à Roboland.

Marc a déjà été récompensé du

César du meilleur court-métrage d'animation,

du César de la meilleure première œuvre

et du meilleur scénario original ou adaptation.

119278296_o.jpgJean-Pierre JEUNET est né le 3 sep-tembre 1953 à Roanne, dans le dépar-tement de la Loire.
Il fait ses études à Nancy.

Avant d'entamer sa carrière au cinéma, il a d'abord travaillé comme technicien aux PTT à Paris et à Nancy.
Jean-Pierre débute dans le métier en réalisant des films publicitaires, et des vidéoclips
(parmi lesquels

Tombé pour la France d'Étienne Daho

ou La Fille aux bas nylons de Julien Clerc en 1984).
En parallèle, il réalise, en commun avec le dessinateur Marc Caro, des courts-métrages d'animation.
Les deux réalisateurs passent un an et demi à confectionner, dans les moindres détails, leur troisième court-métrage
Le Bunker de la dernière rafale, en 1981.
Tous leurs courts-métrages sont récompensés dans de nombreux festivals, aussi bien en France qu'à l'étranger.
C'est leur premier long-métrage surréaliste,

Delicatessen,
réalisé en 1991 qui les propulse sur le devant de la scène.
L'œuvre est couronnée par des César dont ceux du meilleur premier film et du meilleur scénario.
La cité des enfants perdus
est leur second long-métrage et met presque quatre ans à se concrétiser.

En 1997, à la suite de la défection du réalisateur anglais Danny Boyle, Jean-Pierre se voit proposer la mise en scène du quatrième épisode des aventures d'Ellen Ripley,
Alien, la résurrection.
Le film sera un succès au box-office.

En 2000, il revient en France, pour tourner
Le fabuleux destin d'Amélie Poulain
,
avec Audrey Tautou et Mathieu Kassovitz.
Avec ce film, le cinéaste enregistre un succès sans précédent : plus de 8 millions d'entrées et 4 Césars remportés sur 13 nominations : meilleur film, meilleur réalisateur, meilleure musique et meilleurs décors.

Ce triomphe lui permet de monter, quatre ans plus tard, l'adaptation du roman de Sébastien Japrisot :
Un long dimanche de fiançailles.

Un projet d'envergure que Jean-Pierre portait depuis dix ans, et récompensé par 5 Césars.

Pour cette grande fresque romanesque sur fond de guerre 14-18, Jeunet retrouve Audrey Tautou, entourée d'une distribution prestigieuse.
Jean-Pierre a été le premier Président du festival de cinéma de La Foa, en Nouvelle-Calédonie, en 1999.
En 2007, il a refusé de réaliser le film
Harry Potter et l'Ordre du phénix.
En 2009, il est le parrain du Salon du cinéma,
assure la présidence du jury du Festival du cinéma américain de Deauville, et sort
Micmacs à tire-larigot.




les enfants


Judith VITTET est née en décembre 1984.
Elle est surtout connue pour son rôle de Miette dans le film La Cité des enfants perdus.
Elle avait débuté l'année précédente dans
Personne ne m'aime,
poursuivit avec
Nelly et Monsieur Arnaud 

et K (1997).
En 2002, Judith décrohe le baccalauréat ES, et met un terme à sa carrière, pour poursuivre des études cinématographiques à Paris VIII et se consacrer au théâtre.
Depuis 2008, Judith travaille en tant qu'habilleuse sur des séries télévisées. Elle participe actuellement à la série
Scènes de ménages
diffusée sur M6.
Elle est également créatrice de mode pour enfants et a créé sa propre marque éthique en 2007 : « Jud'éthik ».
Elle se présente elle-même comme une  «créatrice recycleuse poétique».
Elle fait partie de l'agence Art Terre qui réunit des
« écodesigners » (créateurs qui travaillent à partir du recyclage, de la récupération, ou des matières biologiques dans un esprit de commerce équitable).

 

Pour la filmographie de Briac BARTHELEMY (à gauche), se connecter à ce lien.

 


Alexis PIVOT (à droite) est né le 20 mars 1987.
Il débute parallèlement au cinéma et à la télévision à l'âge de huit ans.
Sur grand écran, il joue dans
Delphine 1, Yvan 0,

La Belle Verte
ou encore dans
La maison de Nina.

A la télé, on a pu le voir dans quelques unitaires, un épisode de
Docteur Sylvestre
et un autre d'Une femme d'honneur.

Aujourd'hui, Alexis fait surtout du doublage.

Seul film pour Pierre-Quentin FAESCH (à gauche), 

Léo RUBION (à droite),

 et Joseph LUCIEN.

 

les commentaires

 

Le budget du film de 90 millions de Francs, colossal pour un film français à l'époque, fut essentiellement investi dans les effets spéciaux, extrêmement nombreux.
Au total, ce sont 17 minutes qui furent entièrement conçues à l'aide de trucages numériques (40.000 images digitalisées), soit un total de 144 prises, par la société française Dubois (travail supervisé par Pitof).

 

Les images de synthèse (les puces, les bouteilles à rêve, les métamorphoses de Miette et Krank dans la séquence de rêve, les contorsions du laboratoire de Krank, la larme de Miette...), dues à Buf Compagnie, ont nécessité 15 personnes et 10 mois de travail pour 5 minutes à l'écran, soit 48 prises.

 

Lors de sa sortie, La Cité des enfants perdus fut le film contenant, en durée, le plus d'images de synthèse au monde.



02/10/2012
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 76 autres membres