L'HOMME QUI EN SAVAIT TROP
The Man Who Knew Too Much
Etats-Unis
1955
policier
2h
date de sortie en France : 5 octobre 1956
Sélectionné au festival de Cannes
avec
Christopher OLSEN (Hank McKenna)
et James STEWART (le docteur Benjamin McKenna) Doris DAY (Jo McKenna) Daniel GELIN (Louis Bernard) Brenda DE BANZIE (Madame Drayton) Bernard MILES (Monsieur Drayton)
le sujet
Le docteur Benjamin McKenna, sa femme Jo et leur fils Hank passent quelques jours de vacances à Marrakech, au Maroc.
Ils font la connaissance de Louis Bernard, un français membre du Deuxième Bureau, avec qui ils sympathisent. Lorsque il est assassiné, juste avant de mourir, il confie à Benjamin qu'un attentat contre un homme d'État étranger se prépare à Londres.
Pour contraindre le couple au silence, les comploteurs kidnappent Hank.
le réalisateur
On ne présente pas Alfred HITCHCOCK, réalisateur prolifique (soixante ans de carrière, cinquante-trois longs métrages), maître du suspense.
Parmi ses films les plus célèbres,
La mort aux trousses,
Sueurs froides,
Fenêtre sur Cour,
Les Oiseaux,
La main au collet,
sans oublier Psychose,
qui comptent, tant par leur succès public que par leur réception, et leur postérité critiques, parmi les plus importants du septième art.
Alfred avait pour habitude de faire une apparition furtive dans chacun de ses films.
Il est aujourd'hui considéré comme le plus grand cinéaste britannique, bien qu'il se soit exilé aux Etats-Unis en 1939, et devint citoyen américain en 1955.
Il garda la double nationalité. Ce qui lui vaudra, au soir de sa vie, d'être anobli et nommé Chevalier Commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique.
En 1966, François Truffaut publie chez Robert Laffont, Le Cinéma selon Hitchcock. 311 pages de la (longue) interview d'Hitchcock par Truffaut. Un étonnant dialogue entre les deux cinéastes où l'ensemble de l'œuvre du maître du suspense, et envisagé sous les angles de la passion du cinéma et de la technique.
les enfants
Christopher OLSEN est né le 19 septembre 1946 à Los Angeles.
Il débute sa carrière en 1948, dans des rôles insignifiants qui lui valent de ne pas être crédités au générique.
Ce sont la télévision et des épisodes de séries qui lui offrent des rôles conséquents. Même si elles restent totalement inédites en France, Christopher se fait connaître aux Etats-Unis.
L'homme qui en savait trop est son premier long-métrage a être distribué internationalement.
Suivront
Les Collines nues,
La Première balle tue
et Derrière le miroir, tout ça en deux ans.
Ensuite, Christopher alterne petit et grand écran, sans connaître véritablement le succès.
Outre la série Lassie, en 1958 et 1959, ses apparitions se font rares.
On perd sa trace en 1960, à l'issue d'une participation à un épisode d'une série télé inédite chez nous.
les commentaires
Il s'agit du remake d'une première version du film, réalisé en 1934, déjà par Hitchcock.
C'est Bernard Herrmann, le compositeur de la musique, qui dirige l'Orchestre Symphonique de Londres, dans la scène du concert.
Doris Day interprète elle-même la chanson Que Sera, Sera.
Comme dans chacun de ses films, Hitchcock fait une courte apparition ;
on peut l'observer de dos, aux environs de la 24e minute, en train de regarder des acrobates sur la place Jamâa El Fna à Marrakech (l'homme dégarni à gauche).
C'est la seconde fois que James Stewart est dirigé par Alfred Hitchcock,
après Fenêtre sur cour (1954)
et avant Sueurs Froides (1958).
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