genre :
science-fiction
nombre d'épisodes : 48
2 saisons
+ 4 téléfilms
durée de l'épisode :
47 mn
date et lieu de naissance de la série :
le 4 septembre 1975 sur ITV en Grande-Bretagne
le 13 décembre 1975 sur TF1 en France
l'histoire :
En 1999, la Terre entrepose ses déchets nucléaires sur la Lune, où elle a déjà installé une base lunaire nommée Alpha.
Après une explosion, la Lune quitte son orbite. Dans l'incapacité de regagner la Terre, les survivants errent sur l'astre dans le cosmos et affrontent toutes sortes de dangers.
LES PERSONNAGES
JOHN KOENIG
(Martin Landau)
Ancien pilote, il devient le commandant charismatique de la base Alpha.
Après l'explosion qui fait quitter son orbite terrestre à la Lune, il se retrouvera dans l'obligation de prendre les décisions, seul face à la catastrophe, prenant en charge et la responsabilité de la gestion de la base dans l'immensité de l'espace, et de ses compagnons d'infortune.
S'il sait être secondé par des personnes compétentes et triées sur le volet, qui lui permettront de trouver souvent des moments de soulagement, Koenig se doit de surmonter ses doutes face à la tâche énorme.
Martin Landau est connu pour avoir été un des personnages récurrents de la série "Missioin Impossible".
HELENA RUSSELL
(Barbara Bain)
Chef du département médical, Helena Russel perd son époux parti pour une mission précédente dans l'espace.
Elle sera souvent d'un précieux secours pour la communauté d'Alpha suite à la catastrophe, et épaulera, par son professionnalisme dans son domaine d'abord, puis ensuite de manière plus globale, le Commandant Koenig dans sa tâche.
Ses fêlures et sa compassion feront souvent mouche pour l'unité et le moral des Alphans.
A noter qu'à l'époque, Martin Landau et Barbara Bain étaient mari et femme.
GROS PLAN
Créée par le père des Sentinelles de l'air, cette série connut un succès considérable notamment en Grande-Bretagne, en France et au Japon où elle influença fortement le graphisme de certains mangas.
L'utilisation pour la première fois de la musique classique (L'Adagio d'Albinoni) mais surtout son graphisme dans l'ensemble de la série, rappelle l'univers du film 2001, l'Odyssée de l'espace.
Gerry Anderson s'était vu imposer la contrainte que la future série ne devait pas se dérouler sur la Terre, d'où l'idée d'une base lunaire projetée hors du système solaire.
L'audience de la première saison de Cosmos 1999 ayant été décevante aux États-Unis, il fut décidé d'apporter plusieurs changements pour la deuxième. On abandonna le fil conducteur de la première saison, pour adopter une approche plus conventionnelle basée sur des effets spéciaux et un nouveau méchant à chaque semaine. La deuxième saison de la série est la moins aimée des deux dans la plupart des pays.
La première saison, considérée par la plupart de ses admirateurs comme l'essentielle, abordait sans doute avec excès des thèmes philosophiques.
La seconde, affichant plus, voire trop, de spectacle pour toucher le public américain qui n'avait pas accepté la première version, a contribué à la fin de la série.
Pendant la deuxième saison, quasiment chaque épisode commence par un journal de bord, tenu par le Dr Russell, qui nous donne le nombre de jours passés dans l'espace depuis que la lune a quitté l'orbite terrestre.
Nombre qui, au lieu d'être cohérent au fil des épisodes, est totalement aléatoire.
Cosmos 1999 s'est payé le luxe de recevoir, le temps d'un épisode, une guest-star, comme Christopher Lee, Joan Collins, Julian Glover et Gareth Hunt.
la réalisation :
a pris un sérieux coup de vieux.
les décors :
aseptisés et kitschs à mort, entièrement en studio.
le générique :
musique flippante, avec des extraits de l'épisode du jour.
le doublage :
correct.
