Sarah POLLEY
Sarah POLLEY est née le 8 janvier 1979 à Toronto. Elle est de nationalité canadienne.
C'est en 1985, à 6 ans, qu'elle apparaît pour la première fois à l'écran, dans une série canadienne. La même année, elle décroche son premier rôle sur grand écran dans une production Disney.
A huit ans, Sarah est la vedette d'une série, tirée des livres de Beverly Cleary.
En 1988, elle est choisie par Terry Gilliam pour jouer dans Les aventures du Baron de Munchausen (photo).
Le tournage ne se passe pas sans difficultés (le budget est largement dépassé, la sécurité des acteurs n'est pas assurée...), ce qui conduit Sarah à se jurer de ne plus jamais tourner dans un blockbuster hollywoodien.
Elle tourne à la place une série de Disney Channel qui la rend célèbre au Canada et lui permet d'atteindre, à onze ans, l'indépendance financière. Mais cette année-là, elle perd sa mère et doit subir un traitement douloureux pour une scoliose. Elle quitte alors la série. Par la suite, Sarah s'éloigne des caméras au profit de l'activisme politique.
En 1997, elle acquiert une reconnaissance internationale grâce au film De beaux lendemains, d'Atom Egoyan. Dans un fauteuil roulant, elle y incarne une survivante d'un accident de car, dont le témoignage sera biaisé par les pressions familiales. Deux ans plus tard, elle est dirigée par David Cronenberg dans eXistenZ, étrennant sa participation à des films indépendants, audacieux voire expérimentaux.
Elle tourne en 2004 dans ce qui est à ce jour son film le plus commercial : L'Armée des morts, remake du Zombie de George A. Romero.
En 2005, elle se confronte à l'univers de Wim Wenders dans Don't Come Knocking.
En 2009, elle participe à l'expérimental Mr Nobody de Jaco van Dormael, puis en 2010, Adrien Brody et elle incarnent dans Splice un couple de scientifiques ayant dépassé les barrières éthiques en mélangeant de l'ADN humain à celui d'autres créatures pour créer un être incertain.
Sarah se consacre aussi à la réalisation : après plusieurs courts métrages, elle réalise en 2007 Loin d'elle avec Julie Christie dans le rôle d'une malade atteinte d'Alzheimer. Son second long-métrage, Take This Waltz sort en 2011.
En 2012, elle réalise Stories We Tell, (Ecran canadien, Genie Awards et Toronto Film Critics Association Award du meilleur documentaire), un film intime sur son histoire familiale.
Au cours de sa carrière, Sarah a décroché de nombreuses récompenses : Deux Gemini Award de la meilleure actrice, le Boston Society of Film Critics Award de la meilleure actrice, le Chlotrudis Award, le Genie Award et le Vancouver Film Critics Circle Awards de la meilleure actrice pour Ma vie sans moi.
L'ACTRA Award lui décerne le prix de l'excellence, parmi tant d'autres.
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