LES QUATRE CENTS COUPS
France
1958
Drame
1h33
date de sortie : 3 juin 1959
Prix de la mise en scène au festival de Cannes
Grand prix Fémina Belge du cinéma
Prix du festival mondial d'Acapulco
Prix Joseph Burstyn du meilleur film étranger
Prix du meilleur film étranger décerné par la critique new-yorkaise
Prix Georges Méliès
avec
Jean-Pierre LEAUD (Antoine Doinel)
Patrick AUFFAY (René)
et Claire MAURIER (la mère d'Antoine) Albert REMY (le beau-père d'Antoine)
le sujet
Antoine, quatorze ans, est mal aimé de ses parents.
Il fait un jour l'école buissonnière avec son ami René et, pour excuser son absence, annonce que sa mère est morte.
Il commet plusieurs larcins, fugue de chez lui, jusqu'à se retrouver enfermé dans un centre pour mineurs délinquants.
le réalisateur
Premier long-métrage de François TRUFFAUT qui, pour raconter son adolescence, crée le personnage d'Antoine Doinel.
Il sera le héros de quatre autres films : Antoine et Colette,
Baisers volés,
Domicile Conjugal
et L'amour en fuite.
les enfants
Pour la filmographie de Jean-Pierre LEAUD (à droite), se connecter à ce lien.
Patrick AUFFAY (à gauche) reprendra son rôle de René dans Antoine et Colette.
Puis il fit tout pour ne pas être retrouvé, allant jusqu'à changer de nom.
les commentaires
Premier film de ce que fut la "Nouvelle Vague", son succès révéla Truffaut au grand public.
Son titre est repris de l'expression populaire « faire les 400 coups », faire toutes les bêtises possibles.
La mise en scène des Quatre cents coups est volontairement simple. Elle repose sur des oppositions. Deux types d'espace d'abord :
celui du petit appartement familial, où Antoine est obligé de dormir dans l'entrée ;
au contraire, l'espace des rues de Paris, rendu encore plus large par l'utilisation du format CinemaScope, qui représente la liberté, l'épanouissement.
L'immobilité et le mouvement ensuite :
à l'école, à la maison, puis au commissariat, il n'a pas le droit de bouger ;
en revanche, dans les rues de Paris avec son copain René, ou près de la mer, à la fin du film, Antoine peut donner libre cours à son besoin de mouvement.
Le 19 octobre 2004, à l'occasion des 20 ans de la disparition de François Truffaut, le film ressort en salle, dans une version restaurée.
Antoine aspire au mouvement, à la liberté, comme l'exprime bien la scène du "rotor" dans la fête foraine, où la force centrifuge lui permet d'échapper à la pesanteur.
Le film est dédié à Hervé Bazin, décédé avant le déut du tournage. C'est lui qui avait fait enter François Truffaut aux Cahiers du Cinéma.
les affiches du film à l'étranger
Japon Pologne
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