LE VOLEUR DE BICYCLETTE
Ladri di biciclette
Italie
1947
drame
1h33
N&B
date de sortie en France : 26 août 1949
Oscar du meilleur film étranger
BAFTA du meilleur film
avec
Enzo STAIOLA (Bruno Ricci)
et Lamberto MAGGIORANI (Antonio Ricci) Lianella CARELL (Maria Ricci) Gino SALTAMERENDA (Baiocco)
le sujet
Antonio Ricci est au chômage depuis deux ans, quand on lui propose une place de colleur d’affiches. Mais il lui faut une bicyclette.
Maria, sa femme, décide de porter tous leurs draps au Mont-de-Piété, afin de récupérer la bicyclette que Ricci avait déposée en gage.
Le jeune couple imagine alors les délices d’une vie nouvelle, et Maria remercie une voyante, la Santona, pour ses prédictions.
Mais dès son premier jour de travail, Ricci se fait voler sa bicyclette.
Il dépose une plainte inutile à la police, puis décide, avec l’aide de son petit garçon, Bruno, de rechercher lui-même la bicyclette sur les marchés.
le réalisateur
Pour la biofilmographie de Vittorio DE SICA, se connecter à ce lien.
les enfants
Enzo STAIOLA est né le à Rome.
Il n'a que sept ans quand il est choisi pour jouer dans Le Voleur de bicyclette.
Enzo a été découvert alors qu'il vendait des fleurs avec son père lors des repérages, et De Sica l'a choisi à cause de sa démarche caractéristique.
Seuls quelques-uns de ses films ont été distribués internationalement.
Citons L'inconnu des cinq cités (1951),
Le retour de Don Camillo (1953)
ou encore La comtesse aux pieds nus (1954).
Enzo a interrompu sa carrière au début des années 1960, puis a enseigné les mathématiques.
les commentaires
Adaptation pour le cinéma par Cesare Zavattini du roman de Luigi Bartolini, Le Voleur de bicyclette est considéré comme un des chefs-d'œuvre du néoréalisme italien.
En 1958, le film fut déclaré troisième meilleur film de tous les temps, par un jury lors de l'exposition universelle de Bruxelles,
derrière Le Cuirassé Potemkine
et La Ruée vers l'Or,
Etablie en 2005 par le British Film Institute, il fait partie de la Liste des 50 films à voir avant d'avoir 14 ans.
A sa sortie en Italie, le film suscita une polémique, les communistes lui reprochant de n’être qu’une peinture de la vie des classes les plus pauvres, sans apporter de propositions,
et d’autres lui reprochant son misérabilisme.
Le film connut un grand succès international. Woody Allen le considère comme le plus beau film de l'histoire du cinéma.
Suivant les principes du néoréalisme, De Sica tourne seulement en décors extérieurs naturels, dans les rues de Rome (aucune scène en studio),
et avec des acteurs non professionnels (Lamberto Maggiorani, par exemple, est un ouvrier d'usine).
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