TOM SAWYER
Tom Sawyer est un petit garçon plein de vie et toujours prêt à faire l'école buissonnière pour rejoindre son ami Huck Finn, un petit orphelin qui habite dans les bois.
Il habite le village de Saint-Petesbourg, sur les rives du Mississipi, en 1870.
Avec son petit frère Sid, il est élevé par Tante Polly, qui les a recueillis après la mort de leur mère.
Tom est un joyeux luron qui ne pense qu'à s'amuser, sécher l'école et faire des bêtises.
Tout bascule dans cette vie bien tranquille lorsqu'un beau jour, arrive une jeune demoiselle de son âge, Becky Thatcher.
Bien que déjà amoureux de Amy, Tom va tomber éperdument amoureux. Mais il devra faire des pieds et des mains pour rester crédible aux yeux de celle-ci. Cela lui vaudra beaucoup d'aventures incroyables.
Il retrouve régulièrement Huck, notamment la nuit quand celui-ci vient miauler sous ses fenêtres. Tom sort par le fenêtre et descend le long de la gouttière.
Tom est également un personnage imbu de lui-même, recherchant reconnaissance et gloire : il a le goût de la « magnificence théâtrale » et il a besoin d'être admiré. C'est un conformiste, un beau-parleur qui joue à l'homme libre, perturbant le quotidien des adultes. Sa rébellion n'est possible que sur le fond des conventions et des valeurs sociales de son village, dans lequel il est finalement bien intégré et où il rencontre le succès.
Tom joue à des aventures, et il s'inspire pour cela de ses romans préférés au point que ceux-ci sont pour lui une autorité indiscutable, ce qui laisse perplexes les autres garçons, et en particulier Huck. Tom imagine ses aventures, ce qui fait de lui un Don Quichotte enfant (le roman de Cervantes est ainsi cité comme l'une de ses références), tandis que les aventures de Huck le confrontent à une dure réalité humaine et sociale.
S'il a une qualité, c'est qu'il s'en prendra jamais à une fille.
Mark Twain, son papa, ne le fait pas grandir, car écrivit-il : « J'ai décidé de ne pas amener le garçon jusqu'à l'âge adulte parce qu'alors, il mentirait comme tous ces héros de quatre sous de la littérature, et le lecteur se mettrait à le mépriser cordialement. »
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